Alors que plusieurs articles font état du refus d’octroi de cartes médicales dans le chef du CPAS de Schaerbeek, sa Présidente, Sophie Querton, a tenu à réagir et à clarifier la situation. « Pour rappel, durant la crise sanitaire, le CPAS de Schaerbeek a bénéficié de subsides qui nous ont permis d’octroyer différentes aides liées à un contexte spécifique, notamment la crise sanitaire, la guerre en Ukraine et la crise liée à l’augmentation du coût de l’énergie. Aujourd’hui, ces subsides ont été retirés aux CPAS dans un contexte budgétaire déjà difficile. Mais cela ne veut pas dire qu’on n’accorde plus de cartes médicales ! » précise d’entrée de jeu la Présidente.
« Je me dois en effet d’appliquer les règles en vigueur et de pérenniser le système de solidarité sur lequel notre CPAS repose. Comme tout CPAS, nous effectuons des enquêtes sociales individuelles, qui nous permettent de répondre à chaque demande de citoyens bénéficiaires au fil du temps. Depuis quelques mois, nous bénéficions d’un nouvel outil qui permet d’harmoniser davantage les enquêtes sociales [l’outil REDI permet de déterminer pour chaque famille dans quelle mesure le revenu familial est suffisant pour vivre dans la dignité : https://www.mi-is.be/fr/faq/quest-ce-que-redi]. Cet outil objective l’état de besoin. Lorsqu’un citoyen est à même de payer ses soins de santé lui-même, après l’intervention de la mutuelle, il est normal qu’il le fasse. Cela va nous permettre d’aider d’autres citoyens qui eux sont toujours dans le besoin. C’est comme ça que doit fonctionner la solidarité » ajoute Sophie Querton.
« Par ailleurs, le CPAS de Schaerbeek n’a pas à rougir de son action sociale envers les plus démunis. Dans un contexte préélectoral tendu, certains tentent de nous déstabiliser et de remettre en question la politique sociale du Centre ! C’est étonnant, quand on sait qu’à Schaerbeek, le budget du CPAS s’élève à 210.421.683 €, que nous aidons plus de 20.000 Schaerbeekois tous les mois et que les conseillers de l’action sociale signent plusieurs dizaines de décisions chaque jour ! » conclut Sophie Querton.